Un soir, lors d’une promenade sur le port, une personne de petite taille raconte à son ami, le comte de Kerkadek, qu’il l’a vu en rêve en train d’écrire un roman policier alors que l’assassin habitait chez lui. Mais Kerkadek est un écrivain maudit qui voit tous ses manuscrits refusés par les éditeurs. Finalement, tous deux décident de se lancer dans l’écriture à quatre mains dans la cabane de pêcheur du comte. L’ennui, c’est qu’il ne sort rien de bon de cette collaboration. Les chapitres pairs sont niais et ennuyeux alors que les impairs sont plus violents mais mal écrits. La servante bigoudène qui veille à leur confort finit par se laisser aller. Pour passer le temps, elle, qui n’a jamais rien lu, se met à se passionner pour un livre déniché chez un vieux bouquiniste…
« Merci pour ce macchab’ » est un très court roman ou une longue nouvelle policière amusante et assez imprégnée de fantastique. D’inspiration très bretonne, le lecteur y trouvera quelques farfadets, elfes et korrigans dont on se demande ce qu’ils font dans cette histoire distrayante car pleine de fantaisie barrée et surtout d’humour décalé. Les allusions et clins d’oeil raviront les amateurs de littérature. Quant à la biographie complètement loufoque qui se trouve en fin d’ouvrage, elle complète parfaitement un ensemble aussi agréable que divertissant. Mis gratuitement à disposition par les Editions de Londres. Pourquoi s’en priver ?
4/5
Merci pour ce macchab’ (Comte de Kerkadek)