Au sud de Rugmvir, Luem’vi raconte à son fils Misvald et à quelques enfants comment elle a vaincu un redoutable chevalier ennemi grâce à Drydna, son épée magique au cours d’un duel resté si légendaire qu’elle ne se lasse pas de le décrire. Bretteuse royale et guerrière d’élite, elle a trouvé refuge et sérénité auprès d’un paysan appelé Hiajkin qui est tombé amoureux d’elle. Mais la présence de cette étrangère n’est pas du goût de Pomdojk, le sorcier du village qui déteste les étrangers de quelque horizon qu’ils viennent et qui tente de lui jeter des sorts. Heureusement pour elle, Luem’vi sait aussi faire usage de magie…
« Myrte sauvage » est une longue nouvelle ou une novella de pure fantaisie qui plonge le lecteur dans un univers semi-médiéval plutôt inquiétant. Un roi cruel et batailleur, des soldats devenus brigands et un village paisible en proie à une horde de barbares. Rien de bien original d’autant plus que l’intrigue qui démarre bien finit par se cantonner à une longue et lassante série de combats trop minutieusement décrits. Le style, de qualité moyenne, est entaché de quelques coquilles et d’une utilisation erratique des temps de la conjugaison, ce qui finit par sérieusement agacer. Cet ouvrage, proposé gracieusement par Bookélis, reste finalement assez peu convaincant.
2,5/5
Détails sur Myrte sauvage (Guillaume Bertrand)
Isbn : SANS000050845