N’est pas Henning Mankell ou Jo Nesbo qui veut.
Ce polar septentrional n’est qu’un pâle reflet des excellentes intrigues dont nous régalent les compères cités plus haut. Tous les ingrédients y sont mais… c’est plat, le héros est sans substance, le décor sans attrait. Je ne peux rien dire de l’énigme, car j’ai déclaré forfait à la cent-vingtième page, mais les protagonistes ne laissaient rien augurer d’exceptionnel.
Le personnage du flic intuitif et désabusé est à la mode en ce moment. Ce n’est pas une raison suffisante pour publier une telle médiocrité.
Un cri si lointain
Ake Edwardson- 1998
Traduction Anna Gibson
Editeur Jean-Claude Lattès 2003
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