Un enfant, c’est une âme nette et pure, une source de beauté et d’innocence, une mine qu’on doit combler d’affection et d’amour. Séraphine, une fillette ne dépassant pas les 13 bougies se trouvait pas seulement orpheline, mais aussi privée de son enfance. Lorsque le milieu convenable d’un enfant à son âge était l’école, la pauvresse se trouvait obligée de travailler pour aider Jeanne, celle qui s’occupait d’elle, à gagner leur pain, puis elle changea de corvée en partant travailler chez Eugène et Marthe. Séraphine n’était pas tellement misérable, ni vraiment heureuse, son but unique était de déchiffrer le mystère autour de l’histoire de sa mère étant morte pendant son accouchement et de son père dont elle n’avait aucune information. Grâce à ce roman, on peut foncer dans le phénomène de la pauvreté, ou plutôt la catastrophe de la pauvreté. On peut avoir la chance de découvrir l’autre côté du monde, la côté sombre et noirâtre. On peut constater l’amertume de la carence en argent. Et puis on peut remercier dieu pour la chance de n’en pas souffrir. La vie n’est pas tout à fait blanche, ni tout à fait noire. Pas tout à fait atroce, ni tout à fait douce. Si ce mélange n’avait pas existé, la vie aurait dû ressembler à l’enfer, ou plutôt elle aurait perdu son goût. Notre devoir est de survivre, de résister mais surtout de s’adapter. On doit apprendre à apercevoir la lumière étincelante résidant derrière la tragédie lamentable.
Séraphine résistait malgré tous les obstacles, elle rêvait d’un monde meilleur, elle se précipitait vers l’inconnu riche en risques, je ne vais pas dire qu’elle arriva à réaliser ses souhaits pour ne pas tout gâcher. Si on récapitule: Séraphine, orpheline et misérable se trouvait sans ni enfance ni parents, que va t-elle faire? Va t-elle affronter la déception ou bien va t-elle obtenir la gloire? C’est à vous de le découvrir.
Séraphine- Marie Desplechin
Critique de Marwen Zouari le 28 juin 2013
Roman