En Afghanistan, un couple d’humanitaires canadiens est capturé par un groupe de Talibans alors que celui-ci roule dans le désert. L’ennui pour les deux otages, Ron Lauder et Suzie Foley, c’est qu’ils ne sont en fait ni humanitaires, ni canadiens, ni en couple, mais américains et agents de la CIA. Comme rançon, les terroristes réclament qu’on leur livre un baron de la drogue déjà détenu aux Etats-Unis sans oublier une très forte somme d’argent. Les négociations s’annonçant extrêmement délicates, la CIA fait une fois de plus appel au célébrissime Malko Linge. Saura-t-il se sortir de cette situation périlleuse ? Arrivera-t-il à sauver la vie des otages ?
« Otage des Talibans » est un roman d’espionnage de facture tout à fait classique comme sait si bien en produire le prolifique Gérard de Villiers. Tous les ingrédients du genre sont réunis : une situation dramatique et embrouillée à souhait, un pays en proie à une guerre particulièrement cruelle, aux factions et bien sûr de belles et sensuelles intervenantes. Le cocktail alternant par strates violence et sexe, érotisme et sadisme, fonctionne à merveille. Les rebondissements, les attentats et les coups tordus ne manquent pas. Le suspens se maintient du début à la fin qui voit, comme prévu, une nouvelle réussite du héros indestructible. L’écriture est agréable et efficace. Un roman de divertissement qui plaira aux amateurs du genre.
3,5/5
Otage des Talibans (Gérard de Villiers)