En 1868 des Siciliens ruinés voient à travers l’Algérie une terre providentielle. Il sera question de survie et d’adaptation. Dans ce roman, les années défilent et les personnages murissent, vieillissent, meurent.
L’intégration dans un autre continent n’est pas évidente et les personnages ne cesseront de se heurter aux divergences de coutumes ou de rôles sociaux.
Il peut paraître regrettable que les années défilent aussi vite mais cet enchaînement permet de mieux percevoir l’évolution des personnages.
Grand bravo au travail de recherche qui permet au lecteur de découvrir une autre culture. L’auteure s’est beaucoup impliquée dans un souci de fidéliser le lecteur à une culture qui lui est chère. Malheureusement, ou heureusement, étant une femme Marie-Claude Gay a souhaité que le personnage le plus malheureux au début de l’histoire soit le seul à s’en sortir. N’y aurait-il pas une forme de discrimination positive en faveur de la gente féminine? Enfin, l’auteure a tous les pouvoirs dans son oeuvre. Il aurait été avantageux qu’elle fasse démarrer les trames de son oeuvre plus rapidement parce qu’il est fréquent le sentiment de se trouver embourbés dans un marécage de lenteur et d’ennui littéraires.
Il demeure intéressant de constater que, quel que soit le côté du pays d’accueil, l’intégration reste une préoccupation omniprésente. L’adaptation à une nouvelle culture n’est pas chose aisée et elle se révèle être le labeur de tous. Bonne leçon de vie tout de même!
Les roses de Tlemcen de Marie-Claude Gay
Belle recherche d’un ailleurs !… mais peut-on trouver un ailleurs meilleur ?
bravo pour les roses de tlemcen .J’ai appris beucoup de choses que j’ignorais ayant toujours vecu en ville ( a constantine)
Des images des parfums et beaucoup d’autres choses me sont revenues Merci pour ce moment de bonheur de nostalgie et aussi de peine il faut bien le dire
Je sais maintenant quel livre offrir à mes amis
Encore bravo
une constantinoise