Un auteur à lire absolument. De par son écriture si particulière et originale, Boris Vian vous fait rêver et vous émerveille sur la richesse de la langue française, langue qu’il manie et se réapproprie parfaitement.
Avec de subtils jeux de mots et associations d’idées, il nous emporte là ou il le veut, dans un monde où les pianos font des coktails et où les nénuphars peuvent envahir vos poumons…
Une superbe histoire d’amour qui vous transportera loin, pleine de poésie et de malice, dont vous ne sortirez pas indemne.
Étiquettes : amour, Boris Vian, grandiloquence, innovation, Poésie
Un bon livre à ne pas manquer ne serait-ce que pour son originalité. Mais la lenteur de ce roman pourrait perdre en route plusieurs lecteurs. Un conseil : lisez jusqu’au bout ; le meilleur est gardé pour la fin…
C’est un tres bon livre.
Un livre à lire au 2eme niveau de lecture ! Les gens ne l’aiment pas car ils ne tentent pas de comprendre les messages véhiculés dans ce roman. C’est ce qu’on appelle : Lire entre les lignes. De plus, le texte est d’une beauté et d’une originalité débordante et ca nous permet d’entrer dans le monde où vivent les personnages. Certes certains passages sont absurdes, mais tout cela est logique puisque la vie en soi est absurde. Je ris beaucoup en lisant ce livre qui me fait aussi réfléchir sur certains enjeux de la société qui auraient pu être présentés de facon très ordinaire et ennuyante !
J’aime ce livre et je le considère comme un chef d’oeuvre empli de créativité et de leçons de vie !!!
J’ai appris à lire Boris Vian au lycée, avec « L’arrache Coeur ». Je pense qu’il faut « apprendre » à le lire. J’ai adoré. J’ai fini par lire tous ces livres, l’écume des jours est un de mes favoris avec « J’irai cracher sur vos tombes ».
A lire…
nul nul nul !!!!!
Le roman est centré sur le personnage de Colin, qui « possède une fortune suffisante pour vivre convenablement sans travailler pour les autres » ; un ami nommé Chick, qui ne dispose pas de cette chance, puisque, étant ingénieur, il est très pauvre (contrairement aux ouvriers). Le troisième personnage masculin est le cuisinier stylé de Colin, Nicolas.
Ce dernier va collectionner les aventures tout en restant aveugle face à l’amour d’Isis, une amie d’Alise et Chloé.
Un jour, Chick fait la connaissance d’une fille, Alise, qui est parente de Nicolas. Colin, jaloux, désire lui aussi connaître une fille, et tombe amoureux de Chloé lors d’une fête. Il se marie avec elle et donne une partie de son argent à Chick pour qu’il épouse Alise. Chloé tombe malade : elle a un nénuphar qui pousse dans son poumon. Pour la guérir, Colin lui achète des fleurs et l’envoie à la montagne. Quand elle revient, le nénuphar n’est plus là, mais elle ne peut utiliser maintenant qu’un seul poumon. Colin doit chercher un travail pour acheter des fleurs, quand Chloé tombe de nouveau malade, de l’autre poumon.
Leur maison rapetisse progressivement et devient chaque jour plus triste et obscure, malgré les efforts de leur petite souris grise à moustaches noires pour nettoyer les carreaux et laisser passer les rayons de soleil.
Comme Chick aime plus Jean Sol Partre qu’Alise, celle-ci tue le philosophe avec un arrache-cœur, nom qui sera le titre du roman que Boris Vian publiera ensuite, et brûle les librairies proches de chez elle, mais elle meurt dans les flammes. Pendant ce temps, la police tue Chick parce qu’il ne paye pas ses impôts.
Lorsque Chloé est emportée par la maladie, Colin est ruiné. Comme il ne peut payer le prix fort, les religieux sont irrespectueux lors de l’enterrement. La souris cherche à mourir entre les crocs d’un chat car elle ne supporte plus de voir Colin si triste. Ce dernier semble se laisser mourir de chagrin.