À Edimbourg (Ecosse), Isabel Dalhousie se retrouve invitée à prendre un café à Elephant House par George MacLeod, docteur de l’Université. L’ennui, c’est qu’Isabel, travaillant comme lectrice chez un éditeur, n’a qu’une vague idée de qui peut bien provenir cette invitation qui est d’ailleurs très vite démentie. MacLeod prétexte avoir été victime d’un mailing collectif. Mais, pour se faire pardonner, il invite néanmoins Isabel qui accepte. Et voilà que Roz MacLeod accuse Isabel d’être la maîtresse de son mari. Beaucoup de bruit et d’agitation pour un simple petit café du matin !
Ce court roman, sorte de novella, qui se veut vaguement enquête policière, (se pose en effet la question de savoir qui est la maîtresse de George et accessoirement l’amant(e) de Roz) démarre assez bien avant de très vite perdre de son intérêt. Heureusement que ce texte est court, car l’ennui menace assez vite. Quand Hachette se met à donner dans l’e-book gratuit sans doute pour lancer un auteur aussi couvert de prix littéraires soit-il, il ne fait guère mieux que les petites maisons qui ont fait leur fonds de commerce de ces préquels et autres teasers plus ou moins intéressants. L’écriture est de qualité, c’est sans doute le meilleur aspect de cet ouvrage. Pour le reste, le lecteur jettera un voile pudique. C’est léger mais ça manque de punch !
2/5
Le café du matin réserve bien des surprises (Alexander McCall Smith)