Il n’est plus impossible de visionner le monde à travers l’œil d’un chien, ni de foncer dans les profondeurs du monde canin vu que l’histoire du chien Buck reflète le mode de vie d’un chien qui après avoir mené une vie de débauche, se trouve tout à coup obligé d’affronter l’amertume de la vie: il subit la loi du bâton et du croc. Chien de traîneau, il franchissait les obstacles se manifestant par la famine, le rude traitement de quelques maîtres, les basses températures mais surtout la farouche vie où Buck se trouve guidé par ses instincts hérités de ses ancêtres.
Contrairement aux autres romanciers, Jack London était un dieu dans son domaine, il savait manipuler ses idées pour créer un roman qui s’intéresse aux chiens. Très habile et intelligent, il pût attirer les lecteurs vers une histoire qui casse la routine et qui reflète l’atroce vie des chiens travailleurs et condamnés à l’esclavage. Le seul destin de ces innocents était ou bien la mort de fatigue, ou bien la mort à cause des conditions naturelles défavorables et sans merci.
C’est l’un des romans rares qui mettent l’accent sur des sujets vraiment délicats proposés par des écrivains ardents ayant un but correctif qui sert à éveiller les consciences. Un roman que je recommande fortement: UNE PERFECTION.
L’appel de la forêt- Jack London
Critique de Marwen Zouari le 12 juin 2013
Roman