La vérité sur l’Affaire Harry Quebert

L’actualité littéraire en faisait ses gros titres depuis longtemps… Je me suis enfin plongée dans la fameuse « Affaire Harry Quebert ». Et rarement, ai-je ressenti une telle frénésie dans ma lecture, l’envie de ne plus la lâcher. Du haut de ses 28 ans, Joël Dicker m’a ni plus ni moins époustouflée. Peu importe que l’on devine le malin plaisir de l’auteur à tenir son lecteur « hors d’haleine » à coups de rebondissements dans la genèse du meurtre de l’inoubliable Nola (jeune fille magnétique de 15 ans) avec qui Harry Quebert (écrivain populaire et adulé aurait eu une liaison nébuleuse), je me suis laissée happer par l’histoire. Joël Dicker s’amuse à jouer avec nos nerfs et il le fait terriblement bien. Très efficace et envoûtant. Un roman de plus de 600 pages qui se lit, presqu’à rebours… Il nous arrive plus souvent de jeter un oeil à la fin d’un livre pour y déduire le nombre de pages restant, impatients d’en avoir terminer. Avec La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, c’est tout le contraire ! Si on consulte bien les dernières pages, c’est davantage pour regretter d’avoir bientôt fini.

L’Affaire Harry Quebert est un roman qui, selon moi, fait parfaitement écho à la définition que Joël Dicker fait d’un « bon livre » : un ouvrage que l’on regrette de reposer, marqué par la crispation de nos doigts.

Juste une remarque, toutefois, de compréhension. Peut-être est-ce par manque de logique, mais je n’ai pas saisi la raison pour laquelle le fait que la couverture du livre retrouvée avec le corps de Nola n’ait pas été écrite par Harry Quebert, prouve qu’il n’avait pas l’ouvrage avec lui, lors de l’assassinat de la jeune fille ? Et en quoi cette découverte aurait pu le disculper ?

La vérité sur l’Affaire Harry Quebert

Étiquettes : affaire, Harry Quebert, Joël Dicker, Nola, Prix Goncourt des Lycéens 2012, Verité