Que peut-il advenir de ces hommes, de ces femmes, de ces gosses qui ont été au coeur d’une tragédie telle que celle de Tchernobyl. La tragédie continue…et durera. Le monde d’avant ne sera plus jamais. La littérature est aussi là pour nous rappeler ce qu’est le monde. Notre monde.
Le monde de Gouri a basculé le jour où ce réacteur a commencé à disperser ses myriades de particules mortelles…celles qui installent insidieusement une irréversible cruauté avec ses conséquences tragiques et incontrôlables, qui boulversent l’équilibre et le bien être du monde. L’humain, la nature, la ville, la vie…tout en est rongé. Alors on se rattache à ce que l’on peut, on trouve de la chaleur en restant attaché aux autres, des objets deviennent précieux et encore moins qu’avant, on ne sait ce que le passé nous accordera comme avenir.
Ce roman est aussi une réalité. Notre réalité. Il faut lire ce petit roman pour ressentir ce que nous ne devons pas ignorer. Il n’est pas question ici de faire du spectaculaire, de l’horrible….non jamais. Il s’agit juste d’accompagner notre personnage vers sa quête pour rencontrer ceux qui savent, qui ont vu, qui voient…qui disent.
Bonne lecture.
« La nuit tombée » Antoine ChoplinÉtiquettes : écrivain, hommes, nature, nucléaire, porte, Tchernobyl