La ligne noire de J-C Grangé m’a embarqué mais aussi m’a déçu.
Je m’explique. J’ai été embarqué par son histoire de tueur en série et de la voie du sang, le sang noir, le sang de pureté, son histoire au début peu paraître commune aux genres d’histoires que l’on connaît, le tueur en série en prison, le journaliste qui remonte ses pas, ce n’est pas la première fois que l’on entend ce genre d’histoire.
Sa particularité a été son mode opératoire, les lieux purgés, vidés de toutes intrusions, les entailles et le miel, et la fin cruel qu’attendent ses victimes. Là au moins je reconnais l’auteur, j’ai suivi ses pages en hypnose tout au long du récit afin de savoir, le pourquoi que tout le monde attend, pourquoi il tuait de cette façon. Cette partie là il n’y a rien à redire, pour moi en tout cas.
Par contre j’ai été déçue par la fin du livre, le journaliste qui pense que l’âme du tueur c’est introduit en lui, que ses comas révélés en fait sa mauvaise part caché. Je ne sais pas, il y a quelque chose qui me chiffonne dans sa fin, peut être aurait’ il dû nous laisser en suspens, et laisser à notre imaginaire le pourquoi du comment ?
Voilà je voulais m’exprimer sur ce livre d’un écrivain que j’admire depuis longtemps et encore aujourd’hui et dont la fin de son livre m’a laissé perplexe…
Étiquettes : Jean-Christophe Grangé, La ligne noire
Je suis également un fan de Grangé, et j’achète tous ses romans. Celui-ci m’a laissé un bon souvenir, mais plus évanescent que « le vol des cigognes » par exemple ou « les rivières pourpres ». En plus, à sa décharge, je dois dire que je n’ai pu m’empecher de le comparer à « la ligne verte » de S. King (à cause du titre, bien spur), et pas forcément à l’avantage de Grangé.
Petite précision qui ne change rien au roman, pure information Epinay-sur-Seine, ville natale du « héros » Jacques Reverdi, se trouve en Seine St Denis et non dans le Val d’Oise.