Ah la la ! Il est terrible ce roman. C’est l’hisoire d’une femme-flic (c’est à la mode), mère célibataire, qui vit aux USA. Mais pas n’importe quels USA. Les nouveaux, ou les futurs, comme vous voudrez.
Elle s’appelle Jennifer Gouvernement, parce qu’elle travaille pour le gouvernement. Devinez où travaille Hack Nike ?
Sa fille va à l’école Barbie, l’armée aussi a été privatisée, les frontières ont fichu le camp, les gouvernements font de la pâle figuration.
Heureusement, quelques commandos écolos font du raffût dans les fast-food, et la jeune et jolie fliquette a de quoi décoder les sombres desseins des cadres sup des multinationales. Et on va très très loin dans le genre.
Attention, ça décoiffe ! Si c’est notre avenir, il est temps de se réveiller.
Pour savoir si c’est notre présent : regardez sur votre passeport. Si vous êtes français, vous n’êtes plus fichés sous Dupont ou Durand, mais sous « fradupont » ou « fradurand ». Bonjour moi c’est « fra… ».
Jennifer Gouvernement
Max Barry
Traduction de Jean-François Rebérioux
Editeur Calmann-Lévy 2004 – 364 pages
Étiquettes : Jennifer Gouvernement, Max Barry, mondialisation, multinationales, pouvoir, prospective, société