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Belle du Seigneur est le récit de la passion de Solal, juif séducteur, ironique et grand prince et d’Ariane d’Auble, jeune aristocrate protestante; une passion flamboyante qui peu à peu se désagrège. Je trouve que cette histoire est magnifique même si les personnages principaux se suicident.
Ce livre m’a transporté dans le paysage même de l’histoire, ce qu’aucun livre n’avait réussi à faire auparavant. Ce qui est le plus surprenant est que Albert Cohen décrit dans le moindre détail tout ce qui se passe le long de l’histoire. Grâce à la description de l’auteur j’arrivais à entrer dans le personnage d’Ariane et à ressentir les mêmes émotions qu’elle.
Même si le roman est un peu long (1110 pages) il ne m’a fallu que 2 semaines pour le dévorer.
Je conseille à toute personne aimant les longues histoires d’amour qui font pleurer, de le lire.
BONNE LECTURE A TOUS LES PASSIONES
Belle du Seigneur par Albert CohenÉtiquettes : Albert Cohen, amour, Belle du Seigneur, juif, Passion, roman
une belle critique, qui donne envie de partager cette expérience de lecture …
Je n’aurais surement jamais lu ce livre si je n’avais pas vécu au bout du monde. La pénurie de livres me poussait alors à lire ce que j’avais sous la main. j’ai aimé ce couple à la recherche de l’amour parfait, l’amour sans la laideur du quotidien, cet amour impossible à vivre. Toutefois j’ai du survoler quelques passages terriblement ennuyeux et m’accrocher aux côtés fantasques de certains personnages.
si vous aimez « les longues histoires d’amour qui font pleurer » je vous conseille dans un registre tout à fait différent et beaucoup plus profond : « terres des oublis » de Duong Thu Huong.
Belle du seigneur, une longue histoire d’amour qui fait pleurer?
A mon humble avis, tu es passé à coté de l’histoire.
BDS (ou comment etre seuls a deux), est le plus grand roman d’anti amour jamais écrit.
En effet, ce livre est unique, exceptionnel, et le limiter à un roman d’amour serait manquer l’essentiel. Il est une longue parabole sur la vie même et ce qui anime les êtres humains. Le besoin d’absolu, la quête de l’autre, la difficulté à communiquer ce qui nous est le plus cher, et bien d’autres thèmes.
L’écriture de Cohen est elle aussi d’un niveau littéraire rare, avec ses longs monologues intérieurs d’une richesse et d’une originalité extraordinaire.
Il s’agit d’une tragédie, bien évidemment, et d’autant plus terrible que les perspectives de l’amour sont immenses, et l’auteur connait bien le sujet…
L’humour n’en est pas absent pour autant, et même il y a des pages irrésistibles qu’on relit pour le plaisir de sourire de bon cœur devant certains personnages parfaitement campés…
Il n’y a pas de bonne manière de faire une critique de ce livre tant il est différent de presque tous les autres. A le lire, on réalise que c’est l’un des cinq ou dix que l’on emporterait sur une ile déserte.
Cela dit, il n’est pas optimiste à propos de l’amour et plus généralement à propos des rapports entre les êtres : sa lecture ne laisse pas indemne, autant le savoir.