Tentation de Stephenie Meyer

Deuxième volet de la saga Fascination. Jamais je n’aurais cru qu’un ouvrage me projettant dans d’anciennes trames d’adolescents, dés les premières pages, pouvait susciter autant d’émotions. Ce n’est pas que ce soit bien écrit, il ne s’agit pas d’une projection ou d’une assimilation, ni d’un attachement envers les personnages qui sut provoquer cela. Le fait est que l’histoire reliant les personnages est attachée d’un ridicule attachant et existant chez certaines petites âmes.

On est habitués aux personnages, à leurs relations, aux dangers que cela représente. Et, n’importe quel bouleversement, changement dans le récit provoque une déception. Bien que ce soit de la science fiction, l’état léthargique dans lequel se retrouve Bella est tellement réel, je veux dire que la déception amoureuse peut vraiment se vivre ainsi, l’anéantissement de la jeune fille est possible. Par contre.. sa réaction lorsqu’elle retrouve l’autre (boulet) me parait trop romancée. Je trouve que le personnage qui est, à présent, majeur devrait se comporter avant plus de maturité que lors du premier volet. Or, on se trouve face à un personnage qui me fait honte d’être femme.. Elle est d’une niaiserie décevante et cela altère profondément le personnage.

Toujours le même dileme: la mordra-t-il ou pas? La capture de l’âme est comme qui dirait assimilée à la perte de la virginité. Cette question projette les personnages dans des débats qui me dépassent… Une question que je me pose doit être partagée.. si quelqu’un sur ce site pouvait y répondre.. Edward ne veut pas mordre Bella parce qu’il ne veut pas la priver de son âme mais si la réelle raison est qu’en perdant son âme, Bella n’exercera peut être plus le même attrait olfactif, est-ce cela qui fait douter Edward, après l’avoir transformée, il ne l’aimera peut être plus…

Le personnage de Jacob s’affirme et je dois dire qu’il est plutôt séduisant (attractif). Je regrette tant qu’il soit traité ainsi.

Pages qui se dévorent très rapidement parce qu’on a vraiment envie de retrouver le personnage edwardien et aussi parce qu’on doute qu’il ressurgisse. L’auteure est vraiment dure de nous faire vivre ce calvaire… AaAah j’en mordrais presque le bras de mon voisin.

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