Les fleurs se posaient beaucoup de questions, la terre ne tournait plus bien rond…
La pensée voulait s’en aller
La rose rétorquait que rien n’était désespéré
Le cactus lui s’en piquait
Plus d’air, plus de terre pleurait dans son coin la primevère.
Plus d’eau se plaignait le coquelicot
L’impatient râlait tout le temps,
Je perds mes pétales, « tout fou le camp » décidément !
Le coucou lui se moquait de tout
Et ne parlait plus qu’au hibou
Le nénuphar en avait vraiment trop marre
Et plongea dans sa mare.
Le chèvrefeuille lançait des bê bê bê
À toute bête qui voulait bien l’entendre
La marguerite en perdait le rythme
– Je t’aime un peu, beaucoup, un peu, beaucoup, zut ! Je sais plus
Sur fond d’écologie, l’histoire amuse et révèle à l’enfant certains dangers qui menacent la planète.
Cette grande révolution fleurie est préfacée par Georges Moustaki, un joli compliment pour l’auteur.
Le ton est écolo rigolo mais aussi éducatif. L’auteur a ses références et les clins d’oeil rythment son écriture.
L’histoire a plusieurs niveaux de lecture, ouvrez le livre et promenez vous dans ce jardin de mots. Il est ouvert à tous….