Thomas More ou l’homme de libre de Jean Anouilh

Critique de le 26 avril 2009

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (68 votes, moyenne: 2,72 / 5)
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Histoire Théatre

anouilh.gifC’est en cherchant une biographie de Thomas More que j’ai acheté ce livre sur Internet à la va vite. N’ayant eu le temps de le feuilleter, quelle surprise et quel désenchantement en constatant qu’il s’agissait d’une pièce de théâtre.

Pourtant, je n’ai jamais été aussi surprise par une oeuvre. Elle s’est avérée excessivement révélatrice de la personnalité du chancelier britannique Thomas Morus (alias More). Il nous apparaît très attaché aux valeurs familiales et patriarcales. C’est farouchement opposé à la rupture d’Henri VIII avec Rome qu’il se retire de ses fonctions et qu’il ne signa pas l’accord proclamant le divorce du roi avec Catherine d’Aragon et l’apparition du pouvoir spirituel en la personne du roi. Il fut condamné pour haute trahison et décapité.

Anne de Boleyn y apparait également et la fin du livre annonce sa prochaine décapitation.

C’est une biographie vivante des plus sincères, qui n’aurait su être mieux interprétée. La seule qui a su tant me toucher. Pour ceux qui ne sont pas très attachés au théâtre ou à la lecture en général, il est très court et il conviendra, tout particulièrement, à ceux qui regardent « Les Tudors » ou encore « Deux soeurs pour un roi ».

Magnifique!

Thomas More ou l’homme de libre de Jean Anouilh

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Un commentaire pour “Thomas More ou l’homme de libre de Jean Anouilh”

  1. avatar Elsa dit :

    La lecture de votre critique me rappelle la pièce de Robert Bolt sur sir Thomas More : « A man for all seasons » dont on a tiré un film qui reprend fidèlement les dialogues de la pièce. La traduction française a donné « un homme pour l’éternité » (…?)
    Thomas More, reste sans faiblir fidèle à lui-même, à sa foi, aux serments qu’il a prononcés quand arrivent les cruelles saisons de l’injustice. Il perd ses titres, ses biens, ses amis, il est emprisonné, maltraité, exécuté pour n’avoir pas transigé avec sa conscience. Et il a toujours des arguments dignes, fins, justes qui ne font que prolonger son supplice. Seul le faux témoignage d’un ambitieux médiocre réussit à le perdre. C’est l’exemple d’un juste pour l’éternité.
    On peut se demander si de nos jours, la parole,le serment ont encore une telle valeur qu’un homme se condamnerait à mort pour ne pas se parjurer, ou se renier ?

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