Nous assistons ici à un véritable reportage de trois âmes humaines perdues et confondues. Deux femmes et un homme qui se ressemblent: ils ont aimé pour les tuer.
A priori, tuer quelqu’un qu’on aime éperdument demeure inconcevable. Pourtant, lorsque cette autre partie de vous exploite la pureté de vos sentiments, et vous renvoie une haine acide et intéressée…. Vous pétez les plombs. Cette démence, c’est le meurtre passionnel. Vous tuez après qu’on vous ait ôté toute humanité. L’exploitation de l’âme vaut bien deux vies.
Qui sont réellement les victimes. C’est après cette lecture que je me suis interrogée…
Certains prétendent que la justice est humaniste mais elle ne considère que les faits et non leur moralité.
Quel que soit le lecteur, vous pourrez comprendre Rosyne, Martin et Marie-Thérèse. Et, vous serez bien les derniers à condamner leur folie meurtrière.
» C’est imprévisible, un geste pareil, une pulsion. Quand elle s’empare de vous c’est trop tard, on ne se raisonne plus. La raison revient avec ces mots: ta vie est foutue »
Il est très facile à lire, je vous le conseille vivement…
L’idée que l’on peut en tirer, serait, en mon sens: il ne faut jamais aimer à l’infini. Mieux vaut ne jamais connaître l’amour, le vrai, car il amène irrémédiablement à la souffrance. C’est une triste réalité… Des commentaires?
Passions criminelles de Mireille Dumas et Yann QueffélecÉtiquettes : amour, crime, justice, Mireille Dumas, Passion, Passions criminelles, reportage, viol, Yann Queffélec