A quelques jours de la Montée au Mur des Fédérés, une friterie de Ménilmontant propose la lecture de ce bouquin tout en servant des cornets de frites en forme de bonnet phrygien pour célébrer Maxime Lisbonne. Hommage au Lisbonne des années 1880, tenancier de la Taverne de Belleville, loqué en bagnard, avec chaînes et boulet aux pieds. Spécialité : frites servies dans des bonnets phrygiens.
On venait y manger pour apporter son obole à la réhabilitation des forçats, ex-communards ou non.
On y croisait Paul Lafargue, Vaillant ou Louise Michel.
Vous pouvez à Belleville retrouver l’emplacement de la taverne, une plaque y est apposée.
Avec Didier Daeninckx, c’est sans doute la meilleure période de l’année pour se glisser dans la peau de Maxime Lisbonne, zouave devant Sébastopol, colonel des turcos de la Commune de Paris, laissé pour mort sur la barricade du Château d’Eau, bagnard en Nouvelle Calédonie, inventeur du théâtre déshabillé et fondateur du Banquet des Affamés ( l’ancêtre des restos du cœur )
Un vrai roman d’aventures et d’amitiés communardes.
Le banquet des affamés de Didier Daeninckx, GALLIMARDÉtiquettes : Commune de Paris, Louise Michel, Paul Lafargue