Ca se voit qu’elle kiffe de vivre avec ceux qui dirigent les plus grands trafics de drogue.
Blindées au shit, les napolitaines qu’elle connaît ne se la jouent pas vertueuses. Il suffit de leur tendre un pétard pour qu’elles en tirent deux lattes.
Même vieilles, elles ne se sentent pas de la lose et elles sont parfois des boss plus féroces que les mecs (sauf bien sûr le chef de tous les chefs, le boss Toto Riina.
Delphine a obtenu le prix Albert Londres pour l’un de ses reportages sur la Ndrangheta calabraise.
Cette fois, elle est dans une actualité encore plus brûlante, celle où l’on dissous des mômes dans l’acide, vu que leurs dabes collaborent avec les keufs. Maximonstres ? Psychopathes ? Non. Simplement mafieux. Des gonzes qui de leurs montagnes perdues de l’Aspromonte pilotent leurs tafics de dope.
Delphine Saubaber Vies de Mafia
très bon livre: les portraits se dévorent, souffle coupé. Pas mal de poésie dans les évocations de la calabre. Jolis portraits de femmes. Beaucoup d’humour, en contrepoint.
Moins touffu que gomorra, super documenté, très bien écrit: un livre qui se lit comme une succession de nouvelles hyper-réalistes. Un grand moment de plaisir.
J’ai beaucoup aimé la confession du killer de Cosa Nostra. Le chapitre sur le cargo bourré de coke est à mourir de rire. La plupart de ces histoires sont ahurissantes. Une très bonne lecture pour l’été.
Où avez-vous lu cette histoire de napolitaines « blindées au shit »?
D’accord avec Bruno. Quelques Napolitaines, mais pas de shit. Surtout des Siciliens et des Calabrais. Excellente lecture, au passage.