— Bonjour et bonsoir à toi cher Lecteur du Fut…
— Ouais, salut, ouais.
— …
— …
— Qu’est-ce que tu fais dans ma chambre, je te prie ?
— Moi c’est Régis.
— Parfait.
— Tu m’as appelé pour te donner une corde et un tabouret à ta précédente critique.
— Et ?
— Bah… Les voilà.
— Ah quand même.
— Tu veux que je t’aide à monter ?
— MAIS NON !
— Eh bien, vas-y monte tout seul. Je te regarde.
— Mais là n’est pas la question !
— Le lecteur commence à se faire chier derrière son écran.
— Quel écran ?!
— Là n’est pas la question.
— Ne répète pas ce que je dis, s’il te plaît. C’est perturbant.
— Je me confesse.
— Merci bien.
— Ce fut rapide.
— Assurément.
— …
— …
— … *Raclement de gorge discret*
— Tu es un fan de Sapkowski et tu n’aimes pas mes critiques ?
— MON DIEU JE SUIS DEMASQUÉ !!!
Après cette conversation — ma foi un peu dérangeante.
Je vais enfin balancer des fleurs au doux visage de M.Sapkowski (pour ceux qui seraient retardés (dans la lecture de mes critiques, hein. Eh oui, je mets des parenthèses dans des parenthèses), c’est l’auteur du Sorceleur), son deuxième roman est tellement bon, qu’on pourrait arrêter les conflits mondiaux si on le posait sur la table ronde de l’ONU.
Il pèse tellement dans le game (expression regroupant : notoriété, pouvoir, etc…) qu’à lui seul, il pourrait donner une victoire au suffrage universel à Marine The Stylo (sacré Marine, va.), considérant que c’est possible.
Ce livre est une grande réussite et, à mon humble avis, le meilleur livre de Fantasy que j’ai lu jusqu’à présent (c’est la seule série de Fantasy que j’ai lu pour l’instant ; même le Seigneur des Anneaux m’attend, ne me juge pas).
PS en plein milieu : Pour ceux qui crieraient : OHLALA ! Et Harry Potter dans tout ça ?!?! Premièrement : Harry Potter, c’est du fantastique-fantasy et pas du Fantasy pur et ensuite : Pourquoi j’écris tout ça ?
Trêve de digressions et entrons dans le tréfonds du sujet.
Si je devais survoler le sujet, je dirais que c’est une très bonne initiation au cycle de la vie.
La phrase précédente est très très étrange, JE N’ASSUME PAS. C’est plutôt une très belle présentation de ce qui fait qu’on est en constante évolution :
Se rendre compte.
Assurément.
C’est aussi simple que ça : se rendre compte des choses que l’on a avant de les perdre et des choses que l’on n’a pas pour décider si on les laisse se perdre ou pas.
Évidemment, Sapkowski a atteint son paroxysme de la maîtrise des personnages, ils paraissent réellement vraisemblables (« réellement vraisemblable » est une tournure de phrase à utiliser qu’en cas d’extrême urgence, cordialement).
Je conseillerais ce livre à tout féru de Fantasy, mais il y a quelque chose qui me trotte à l’esprit.
— Une idée ?
— Sort de ma chambre, Régis.
—T’façon, personne ne m’aime.
Je disais que… Je perds le fil. C’est juste le spectacle de Régis en petite tenue qui me brouille l’esprit. Mais d’ailleurs…
— RÉGIS !!! TU SORS DE CHEZ MOI OU J’APPELLE LA POLICE ! En plus, t’es moche.
On y retourne. Je me pose souvent la question de l’évolution des personnages par l’auteur. Partant du principe qu’on a (très) souvent une seule personnalité (à part pour des cas aggravés comme… ne citons pas avant d’être attaqué pour diffamation).
Je me demande comment des auteurs comme Sapkowski ou encore Lenteric, Rowling… arrivent à maîtriser aussi bien tant de personnalités ? Est-ce que cela vient d’un talent inné ? De l’analyse approfondie de son entourage ? D’une auto psychanalyse qui NOUS DÉMONTRE QU’ON EST TOUS COMPLÈTEMENT TARÉS ?!
Ou de tout à la fois ? (sauf la dernière peut-être)
C’est une question dont j’aimerais bien avoir un élément de réponse s’il y a quelqu’un qui a une idée. Ou alors faudrait demander à Sapkowski !
Qui a une petite plage horaire pour un kidnapping en Pologne ?
Critique disponible sur le site : http://irm-fimento.com/le-sorceleur-le-temps-du-mepris-andrzej-sapkowski/
Le Sorceleur – Le Temps du Mépris – Andrzej SapkowskiÉtiquettes : fantasy, le sorceleur, the witcher