Cela fait des années que j’attendais de lire cet ouvrage. C’est après la lecture de Frankenstein de Mary Shelley qu’on me conseilla de savourer cet autre chef d’oeuvre de la science fiction. Passionnée de vampirisme et à l’heure ou Stephenie Meyer est louée de talent, le temps fut venu de traiter Bram.
Réputé comme étant un classique, je pense qu’il parait incontournable. Par contre, il semble nécessaire de ne plus faire véhiculer l’idée selon laquelle Dracula est le premier ouvrage (ou premier personnage) à avoir créer le mythe. C’est d’autant plus faux que cette oeuvre serait la meilleure.
Mon jugement pourrait être faussé par le fanatisme que je voue au film du même nom réalisé par Coppola.
Je m’attendais à trembler sur les pages; à refermer le bouquin afin de ralentir mon rythme cardiaque trop élevé, phénomène provoqué par la frayeur des mots.. En fait, je me suis presque ennuyée. On pourrait penser que la présentation sous forme de journal des différents personnages nous permettrait de découvrir leurs différentes perceptions et offrirait diverses perceptions subjectives. Mon point de vue est que cela nous écarte de la personnalité du comte. Les simples mortels qui nous présentent les péripéties s’acharnent sur les détails insignifiants de leur existence. Finalement, le coeur de l’épouvante nous est inconnu; il semble mis à nu par les protagonistes de manière hasardeuse, parfois incohérente et trop imprécise.
Vraiment dommage pour un ouvrage réputé illustrissime.
Pour ceux qui connaissent quelques unes de mes critiques, ne dites pas que je suis une perpétuelle insatisfaite.. Laissez-moi vous conseiller Carmilla (1872) de Le Fanu. Précurseur de Dracula (1897), j’ai vraiment été troublée par cette oeuvre. L’atmosphère qui s’y dégage est très haletante.. Je désigne ici d’office Carmilla oeuvre fondatrice du vampirisme (à toutes les féministes en herbe… Eh oui c’est du vampire au féminin mes petits).
Dracula de Bram Stoker
Je suis d’accord : Carmilla est un pur chef d’oeuvre !
Victor
Carmilla et Dracula sont en effet à considérer comme les deux piliers de la littérature vampirique moderne, et ont posé les jalons de nombres de livres qui se sont engouffrés dans cette brèche.
Je comprends que vous ayez pu vous ennuyer à la lecture du livre de Bram Stoker. Le côté épistolaire de la narration, doublé avec cette volonté de mêler plusieurs points de vue (ce qui aboutit à certaines redites) a quelque chose de déstabilisant mais Stoker a eu du génie dans ce choix, car le vampire apparaît donc dans l’ouvrage comme un autre, uniquement matérialisé par le regard des autres protagonistes.
Par ailleurs, cette epistolarité se fait en utilisant aussi bien des journaux intimes que des enregistrements, ce qui inscrit le livre dans son époque, à mi-chemin vers le modernisme.
Personnellement je ne me suis pas ennuyé un instant à la lecture du roman car l’auteur y a réussi une ambiance vraiment prenante, des personnages sombres et à la psychologie travaillée : http://blog.vampirisme.com/vampire/?2-dracula-de-bram-stoker
Des personnages sombres et à la psychologie travaillée? Dites nous en plus!
A la décharge de Bram Stocker, la manière d’écrire n’était pas tout à fait la même à l’époque. Il n’est donc pas impossible, que ce qui fit son succès hier, soit ses défauts d’aujourd’hui.
J’aime beaucoup cet ouvrage que j’ai savourée lentement à dose homéopatique pourrait-on dire. Je l’apprécie surtout pour ces personnages et leurs caractéristiques psychologiques. On croirait que Bram Stoker à dresser un tableau des différentes formes du psychique humain. d’ailleurs j’ai peu fait attention aux cotés surnaturels du livre. Le comte dracula, revêt l’apparence de ce qui nous fait peur, et je dirais qu’il est le reflet de l’humanité, son envers sa face cachée!
Je me suis moi aussi ennuyée à la lecture de Dracula, ce qui m’a déçu. Malheureusement, je m’attendais à retrouver le même envoûtement et la même sensualité qui sont mis en avant dans le film de Coppola. A ma grande déception, l’histoire d’amour entre Mina et le Comte ne figure même pas dans l’oeuvre et je n’ai même pas pu me consoler par quelques frissons.
Par ailleurs, j’ai moi aussi été charmée par l’ambiance que dégageait Carmilla, à la fois déroutante et séduisante. J’ai d’ailleurs lu ce livre avant Dracula, ce qui n’a pas dû arranger mon jugement sur ce dernier.
Après ma déception, jai cherché sur internet des avis qu’auraient pu avoir d’autres lecteurs sur Dracula et naviguant de page en page, je suis tombée sur le résumé de « Dracula, mon amour » de Syrie James et me suis laissée tenter en l’achetant quelques jours plus tard.
Bien que ce soit un livre dit « pour jeunesse », il m’a particulièrement plu, d’autant que les grandes lignes de Dracula y sont retracées merveilleusement et que l’histoire d’amour entre Mina et le Comte est au centre de cette oeuvre, basée sur le point de vue de Mina.
J’ai été heureuse de voir que je n’étais pas la seule lectrice dans ce cas de légère deception.
Je suis désolé, mais je crois vous avez tout à fait manqué l’objet du livre : en effet Dracula n’est qu’accidentellement un livre sur les vampirisme; en fait ce livre de Stroker principalement nous parle de l’importance de la mémoire (collective), et de son rassemblement, organisation, finalisation, pour lutter contre l’inconnu, contre le mal.
Ce qui arrive aux personnages c’est bien ça: il n’arrivent pas à comprendre et donc à donner un nom (un vampire et ce qui signifie et comment le combattre) au mal et à la folie dont ils sont témoins et/ou victimes. Le problème c’est qui en sont victimes individuellement, chose qui les amène soit à la mort, soit à l’incompréhension, voir à la folie – Jonhatan. Une fois que Mina, la véritable protagoniste du roman, presque par hasard, arrive à rassembler en une unique histoire les histoires personnelles, voilà que le roman change de ton, une lumière commence à se voir, la solution se commence à dessiner, ils ne sont plus victimes de leurs destin, mais il commencent à le décrire, à l’inscrire dans une histoire collective qui leur permet de nommer le mal et de trouver la force et le courage de le combattre.
Il y aurait aussi un autre niveau de lecture à donner (le vampirisme en tant que représentation symbolique du passé qui survie aux dépense et grâce à l’énergie vitale de vivants), et ça nous demanderait aussi toute une autre page de détails.
En tout cas l’importance capitale du livre, et qui le fera rester dans la littérature mondiale, c’est dans ces autres niveaux de lecture dont je vous ai mentionné, certainement pas dans sa capacité de faire trembler sur ses pages.
Bonne relecture alors.
ps: sur mon blog j’en ai fait une critique un peu plus détaillée, mais c’est un blog en italien…
il faudrait que le poivuor e9clairant du mate9rialisme arreate un peu de sniffer des rails d’ammoniaque , votre article c’est globalement de la spe9culation oiseuse. reprenez vos bases vite fait avant de vous avancer; sans de9passer l’introduction de votre article, on constate sans nul doute possible que vous eates guide9s par un me9canisme robotique appele9e pense9e conditionne9e qui se gave d’un culte de la pseudo-nouveaute9; voici quelques questions auxquelles ils seraient judicieux que vous osiez vous confronter:- qu’est-ce qu’un mate9rialiste alors que l’humanite9 ne sait pas ce qu’est la matie8re?- le monde quantique n’est pas directement observable , cette affirmation est fausse, elle n’est juste que si on lui adjoint cette suite par la pense9e conditionne9e qui asservit l’humain e0 une existence en trois ou quatre dimensions . hors de cette limite, le monde quantique est directement observable par l’humain adulte (peu nombreux sont ceux-le0, il est vrai).- un monde que les religions, philosophies et morales n’avaient absolument pas pre9vu est un jugement e0 l’emporte-pie8ce ne concernant que le jeu des apparences qui obnubilent le mental humain; ceci est totalement faux hors de ce cadre.d’autre part, il y a plus de cinq mille ans que les grands courants spirituels ont explique9 comment fonctionnait ce monde. lavez-vous les yeux e0 l’acide si la boue les occulte ou apprenez e0 lire en vous-meame.- le recours e0 des formes de pense9e ne faisant aucune place aux croyances traditionnelles quelle rigolade que cette affirmation, le ou les re9dacteur(s) de cet article ne sont que croyances traditionnelles ge9ne9re9es par leurs conditionnements mentaux; juste un exemple, l’athe9e est celui qui CROIT et PRETEND qu’il n’existe aucun dieu (sans en apporter une seule de9monstration); donc, en re9alite9, c’est un croyant ne9gatif; sur cette terre, en ce domaine, n’existent en fait que des croyants (en ce qu’ils veulent peu importe).d’autre part, pensez e0 de9finir quelle est la forme de la pense9e avant de songer dans vos de9lires e0 de nouvelles formes de pense9e.la pense9e conditionne9e ne regarde que le passe9, elle pare d’oripeaux nouveaux d’anciens concepts, c’est absolument tout, elle est totalement de9nue9e de cre9ativite9, etc..(allez lire krishnamurti avant de profe9rer des trucs pareils).vos autres registres de croyance en bref:- je suis ce corps est une assertion non de9montre9e.- je pense est une assertion non de9montre9e.- je suis l’auteur de ces actes reste e0 de9montrer.on ne fera pas de commentaires quand au mythe de l’objectivite9 sans sujet qui sous-tend vos paroles.ceci ne concerne que l’introduction, rien de ce que vous pre9tendez n’e9tant formellement e9tabli, vous excuserez qu’on n’aille pas plus loin.en guise de conclusion, le maximum des capacite9s cognitives d’un humain lui permet d’atteindre le stade suivant: je sais que je ne sais rien tout humain pre9tendant le contraire est un menteur et un affabulateur, il est impossible e0 un humain conditionne9 de de9passer ce stade; sorti des conditionnements, la question ne se pose plus.