La précieuse Marine Baron est une fille cultivée et instruite qui nous livre une vision très personnelle de son passage dans la Marine nationale.
Sans lire sa biographie, on devine vite qu’elle appartient à un milieu aisé qui la rend délicate, qui lui a procuré une certaine confiance en elle-même et ceci sans détours.
Confrontée à une impasse professionnelle et sentimentale, elle s’est engagée pendant deux ans dans la Marine en tant qu’officier de relations publiques à l’école des fusiliers marins.
Elle vocifère sur une Institution qui a su apprécier son potentiel. Elle renie des siècles de dévouement et de sacrifices. Elle éclaire de son ingratitude une corporation qui aurait pu l’adopter. Bien qu’on ne puisse pas ignorer ses prédispositions à l’aisance littéraire, Marine est vite happée par une complaisance et un narcissisme qui l’imprègnent indubitablement.
Nulle compassion ne sera accordée à une jeune femme qui se pavane dans des postures et des allures (presque) lubriques. Elle déshonore l’ensemble des troupes françaises en s’exhibant dans un port de l’uniforme non réglementaire (aussi sur facebook): maquillage sombre, cheveux épars, œil racoleur et chemise ouverte. Alors, étrangement, elle s’interroge qu’ainsi drapée les hommes la courtisent. Ce n’est ni ignorance, ni naïveté qui l’accablent, mais un féminisme anachronique. Elle aime se faire passer pour une victime du système militaire or, il ne serait pas surprenant qu’elle ait su courber l’échine lorsqu’il le fallait.
Il semble que l’auteure est perdue moralement lorsque ne se sentant pas à sa place dans la Navale, elle effleure l’Armée de terre réputée plus rude. Incohérence totale!
Dans son écriture, elle abuse de l’ignorance des profanes en glorifiant des banalités et en éructant une fierté injustifiée. Pardonnez-moi, mais doit-on célébrer les gens qui réussissent des test d’aptitude ou doit-on respecter ceux qui adhèrent à un système qui les contraindra au sacrifice ultime?
Marine a toutefois fait preuve d’intelligence lorsqu’elle est retournée dans le civil…
Pour ceux qui ne seraient pas parvenus à achever ce palabre de calomnies et d’immondices (spéciale dédicace à D…), oui, elle « réussit » à écarter les cuisses face à un officier, puis elle le jète comme un déchet, fidèle à sa manière de considérer le Monde…
Lieutenante de Marine Baron
Ah oui: elle le jette quand même!!! On ne peut pas en vouloir à une femme de succomber à la tentation :! mais si c est pour imiter ses pairs qu’elle critique, ça craint!
La critique est bien ficelée!
question : reproduit-elle dans le civil le même processus ? …
Je ne la connais pas personnellement mais elle transmet une image fragile de sa personne, incapable de nouer des liens solides avec les autres. Peut être que cette expérience lui aura permis de se trouver une identité.. Qui sait..
C’est lui??
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1345080744863&set=a.1020782237603.2004208.1166587889&type=3&theater
** Elle.. Oui..
Oui, c’est moi !
Pardonnez-moi, mais doit-on célébrer les gens qui publient de fausses critiques hargneuses sous un pseudonyme bidon parce qu’ils n’ont jamais réussi à trouver un éditeur et qu’ils n’ont pas le courage d’assumer leurs frustrations ou doit-on respecter ceux qui écrivent des livres et les font publier sous leur vrai nom ?
Dans un premier temps, on doit accepter la critique..
Vous n’avez même pas le courage de formuler vos prétendues critiques sous votre vrai nom.
Je ne tiens pas à ce que mon identité soit publicisée. Le choix d’un pseudonyme vous a également été offert. Il s’avère que nous sommes libres de nos choix.
Dîtes plutôt que votre nom n’évoque rien à personne…
Et alors?
C’est bien ce que je pensais.
Innocence? Quel pseudonyme mal approprié!
Quelle analyse psychanalytique facile à partir d’un bouquin ma foi très bien écrit, et qui, à mon sens, n’est ni critique premier degré, ni vocifération!
Bonne prose n’est pas éructation, quoi que vous en disiez.
Votre haine, elle, me semble éructée.
Que Marine Baron montre un côté fragile de sa personne, contrairement à votre « innocence » factice, me semble plutôt sympathique.
On vous attend sur vos errances personnelles..; il doit y en avoir, comme pour chacun de nous.
Si votre chemin est droit depuis toujours, calculé, sans hésitations, sans doutes, sans changement de cap, c’est que vous avez probablement un gros problème, dont la psychanalyse devrait se mêler.
Bon livre, bien écrit. Il se présente comme un témoignage (personnel donc); mais il n’y a pas lieu de parler de « vocifération ». Terme plus approprié pour désigner la critique ci-dessus, remplie d’agressivité et de sous-entendus sexistes.
@Innocence: Pour écrire une fausse critique efficace, encore faudrait-il avoir l’intelligence de ne pas tomber dans l’excès. A vous lire, on vous sent écarlate à force d’enrager.
Innocence est très injuste. Le livre, découvert au hasard d’une recherche en bibliothèque, est fort bien écrit et donne un témoignage très intéressant.
Je trouve l’auteur sympathique et courageuse. Il ne faut pas généraliser mais certains militaires comme certains civils sont particulièrement odieux. Je trouve particulièrement scandaleuse l’attitude de la hiérarchie militaire des fusiliers marins de Lorient à l’égard de jeunes femmes qui manifestent non seulement une volonté de bien faire et des compétences que beaucoup de responsables aimeraient rencontrer parmi leurs salariés.
Ces militaires préfèrent sans doute avoir des voyous plutôt que des personnes sensées, intelligentes et compétentes ? Que dire de ces officiers indignes qui méprisent les subordonnés, qui les poussent même au suicide, par leur attitude scandaleuse ? En particulier les femmes (Cf. l’image truquée de Ségolène Royal) ?
Quant à l’école de St Cyr Coëtquidan, elle devrait revoir son management. Où est la solidarité ? C’est une institution qui prônait certaines valeurs. Et pourtant elle les bafoue. Heureusement, d’autres militaires sont plus intéressants que ceux décrits (malhonnête,vulgaires, individualistes, méchants) dans cet ouvrage. Ceux-là doivent avoir honte de leurs collègues.
J’ai trouvé ce livre intéressant car l’auteur manifeste une certaine éthique, de la solidarité et de la droiture. C’est une personne respectable.
J’espère sincèrement que des officiers dignes de ce nom reprennent en main ces deux institutions.
J’ai été engagée dans la marine N. sur la base aéro de lanvéoc poulmic, à proximité de Lorient, pendant 3 ans. J’étais à l’époque une jeune femme de 18 ans, pas des plus naive ou ignorante, mais je dois dire qu’à l’époque j’avais encore une certaine innocence (ce qui est loin d’être le cas du misérable ci-dessus qui a pris cet adjectif en pseudo). Aujourd’hui ça fait bientôt 8 ans que je suis « retournée dans le civil », et je dois dire que d’être tombée sur le bouquin de Marine Baron m’a fait un bien fou. Aussitôt acheté, ausitôt lu, je n’ai pas décroché avant d’avoir lu la dernière page. Marine ne m’a pas donné l’impression de « cracher dans la soupe » ou de se contenter de médire sur « une institution qui a sur reconnaitre son potentiel » comme tu dis Innocence. Elle s’est contenté d’exprimer son vécu, et je dois dire que personnellement ça m’a fait un bien immense de lire tous ces propos qui expriment si bien tout ce que j’ai eu tant de mal à décrire précisément jusu’ici, parceque difficile à accepter. Pas que les mots m’aient manqués, mais Marine réussi parfaitement à décrire « ce monde là », ses mécanismes, et sincèrement ça m’a aidé, confrontée à mes souvenirs de ces trois ans, que de savoir que d’autres femmes ont pu vivre exactement ce que j’ai vécu, à un degré hiérarchique différent, et tout ça des années après que j’aie quitté la Marine nationale, ses bons et ses mauvais aspects. Merci pour ton témoignage Marine, et que du bon pour la suite de ta vie. Quand à toi Innocence, on est en démocratie et t’as le droit de t’exprimer, mais franchement pour porter des jugements aussi stupides tu dois pas avoir grand chose dans le crâne, dans le coeur, et dans les tripes… Sur ce, bon vent…
Ridicule cette discussion
Une critique abjecte et scandaleuse !
Le livre de Marine Baron est remarquable, et son auteure courageuse. Le tombereau d’injures déversé sur elle dans cet article mal écrit et anonyme est nul et non avenu.
J’ai lu ce livre d’une seule traite . Très bien écrit avec des analyses psycho-sociologiques intéressantes.
En tant qu’ancien de la Royale ( de 1967 à 1972 …ce qui ne nous rajeunit pas)j’ai bien entendu été légèrement peiné par la description de ce milieu . Personnellement j’étais radio mais j’avais quand même mis en troisième choix la spécialité de fusilier-marin et je suis aujourd’hui toujours très intéressé par les questions militaires et particulièrement celles touchant aux forces spéciales.
Ceci dit je ferai quelques remarques sur l’échec d’intégration de Marine :
Il était particulièrement risqué de sa part de choisir une unité aussi « masculine » . Elle même parle à un moment donné de types bourrés de testostérone . Les commandos sont un peu l’élite, non seulement de la marine mais de l’armée tout entière, ce qui n’est pas très bon l’humilité. Ces types ont une très haute opinion d’eux mêmes et on les comprend. Le problème , c’est que le mépris envers les » z’autres » n’est plus très loin. Comme le disait un instructeur commandos aux candidats à la sélection dans un reportage télé » Y’a pas de place pour les faibles dans les commandos » Vous avez compris, si vous n’êtes pas capables de vous coller sur la tête le mythique béret vert, c’est que vous êtes faible . CQFD. Comme Marine le dit dans son livre, les commandos méprisent les simples fusiliers marins qui eux dans la foulée méprisent le reste de la piétaille qui n’est ni commando , ni FM .
Maintenant je voudrais un peu défendre ces braves gens et par là même apporter de l’eau au moulin d » Innocence » lorsqu’elle s’indigne qu’on puisse calomnier une aussi noble institution.
Je mettrai l’accent sur trois « problèmes » : L’esprit de corps, le mimétisme et la pression sexuelle.
Un; l’esprit de corps sans lequel aucune mission (au-delà des compétences individuelles) ne peut-être envisagée. Oui mais vous me direz, quand ils sont peinards à leur base de Lorient , ils pourraient poser leurs sacs . Pas si simple, car selon l’adage « commando un jour, commando toujours » et on peut ajouter ; partout. Alors quand ils voient débarquer une nana dans leur pré-carré, fusse pour remplir des tâches administratives , ils la perçoivent automatiquement comme un corps étranger .
Deux : le mimétisme . He oui, ça paraît con mais notre humanité carbure à cette tendance assez détestable . Le philosophe René Girard en a remarquablement démontré les mécanismes. Quand vous êtes dans un groupe qui aboie après la caravane, que ce soit par lâcheté, bêtise ou lassitude, vous y’allez aussi de votre jappement . C’est comme ça.
Trois: la pression sexuelle. Marine le dit très bien, une fois que sa liaison avec « Bronson » a été officialisée tout s’est miraculeusement arrangé. Ben oui , tout simplement parce qu’elle cessait d’être un objet de convoitise parce que non disponible. Imaginez UNE femme (très séduisante de surcroît) »offerte » à des DIZAINES d’hommes. Ils font quoi ces pôv types ? Ils la couchent sur un bureau et ils se payent une tournante ? Soyons sérieux . Il ne reste que l’auto-répression et son arsenal privilégié de critiques , de mépris, voire de haine pour les plus refoulés. Là c’est pareil, vous allez m’objecter » Mais enfin, ils ne sont pas dans le désert du Ténéré ces mecs , ils ont une vie le soir, des épouses, des petites amies » Ouais, sauf que passé l’enceinte de la base et revêtu l’uniforme , on change de milieu.
Je finirai sur une anecdote personnelle . Comme je le disais au début j’ai fait 5 ans dans la marine dont 2 séjours de 1 an sur l’atoll de Mururoa en Polynésie. Il faut savoir qu’à l’époque il n’y’avait pas de femmes dans la marine (c’était très bien d’ailleurs). Pour avoir un peu de douceur féminine fallait aller à l’hosto … Un jour on apprend qu’une femme a débarqué sur l’atoll . Une visite . Je vous dis pas l’ébullition de l’équipage. Mais là où on a atteint la quasi hystérie c’est quand on a appris que la visiteuse s’était envoyée en l’air avec un militaire . Le malheureux avait tellement d’arriérés qu’il en avait besogné la dame avec une rage telle que le plumard s’était retrouvé en deux morceaux . Alors bien sur , tout le monde y’alla de ses commentaires tous plus graveleux les uns que les autres accompagnés de grands rires bien gras sauf qu’ils étaient un peu jaunes quand même, chacun se disant dans son coin « l’enfoiré , y’en a qu’une et elle est pour lui »
Personnellement, ce souvenir m’amuse beaucoup aujourd’hui mais à l’époque je rigolais moins.
J’espère que Marine a trouvé sa voie dans le civil. Quoiqu’il en soit elle aura fait une sacrée expérience de vie.
J’ose imaginer que lorsqu’un pt’it chef vient lui baver sur les baskets elle peut lui rétorquer qu’elle en vu d’autres et des plus méchants.
Et pour finir, cette expérience lui aura ouvert la voie de l’écriture . Qu’elle continue.
J’ai lu le livre en entier, je ne fais pas parti de l’armée étant donné que je n’ai que 16 ans mais j’espère un jour en faire partie. J’ai lu votre critique aussi, je trouve scandaleux de dire se genres d’idioties à propos d’un livre comme celui de madame Baron. Maquillage trop foncé ? Uniforme mal porté ? Mais qui êtes vous pour oser divulguer de tels chose de la sorte?Oh mais j’oublié personne ne vous connais! Alors moi aussi je vais dire ce que je pense du haut de mes 16 ans. Je pense que vous êtes un frustré de la vie, ou que vous n’avez pas eu ce que vous voulez, en plus d’être un frustré vous êtes aussi un macho qui pense que l’armée doit être réservé aux hommes alors quand quelqu’un et encore plus une femme divulgue les quelques horreurs qu’elle a subi a l’armée ça ne vous plait pas alors vous vous sentez obligé de faire une critique de tel sorte. Les gens comme vous ne sont pas digne de l’humanité.
Bonjour Marine Baron,
Je m’appelle Lucie et je suis en première. J’ai lu votre livre et celui-ci m’a beaucoup plu étant donné que j’envisage sérieusement d’intégrer Saint Cyr après une prépa littéraire. Je fais actuellement un TPE sur la place des femmes dans l’armée avec deux de mes amies et votre livre est la base de ma partie de TPE. Nous vous avions envoyé un message sur votre facebook mais vous n’avez pas répondu, peut-être ne l’avez vous pas vu? En tout cas, je constate que vous répondez au commentaire sur ce site alors je me permets de vous demandez si nous pourrions communiquer via mail? Une réponse de votre part serait très bénéfique pour nous.
Salutations distinguées,
Lucie