Ce livre traite essentiellement de la famine et de la dette des pays de l’hémisphère sud.
Les sociétés transcontinentales en sont la première cause, on le sait. Mais en lisant ce livre on prend vraiment conscience de la situation.
En s’appuyant sur divers extraits d ‘articles et de documents, de statistiques et de chiffres, Jean Ziegler tente de donner une explication à la situation que nous vivons aujourd’hui.
La planète possède suffisamment de ressources pour nourrir 12 milliards d’individus or nous ne sommes qu’un peu plus de 6 milliards.
Pourquoi donc la famine, la misère?
Alors que les multinationales font de plus en plus de bénéfices, les cultivateurs de café, de coton, ou de céréales voient le prix de leurs ventes dégringoler. Alors que les pays du nord sont de plus en plus riches, les pays du sud deviennent de plus en plus pauvres. La dette des pays du sud ne leur permettent pas d ‘évoluer, ce qui arrange les multinationales qui les ont ainsi (grâce aux taux d’empreints pharamineux) sous leurs dictatures.
Nous sommes tous concernés. En Europe, les multinationales dictent leurs lois par le chantage. Leurs usines ne sont soumises à aucune règle d’aucun pays; augmentation du temps de travail, diminution des salaires, dé-localisation…
Ainsi sommes nous tous esclaves du riche et du puissant. Nous devons nous battre contre les multinationales en devenant consommateur-acteur. Gagner plus pour consommer plus?
Détails sur L’empire de la honte de Jean Ziegler
Isbn : 2253121150
Étiquettes : conscience, consommateur, empire, esclaves, europe, famine, jean ziegler, multinationales
C’est en effet le genre de livre qui amene à une vrai prise de conscience.
Un peu à l’image du film documentaire « Le cauchemar de Darwin » de Hubert Sauper (que je recommande fortement), ce livre révolte, écoeure, mais (re)donne en même temps envie de changer les choses.
J’avais demandé ce bouquin pour Noël il y a un an ou deux, mais je ne l’ai toujours pas lu. Faut que je m’y mette.
Ziegler est un héros parce qu’il a l’audace de regarder la vérité en face et de la dire bien haut, aussi triste qu’elle soit.