La littérature pour tous ? Peut-être . Livre préfacé par un académicien. Erik Orsenna. Littérature d’avenir, après les romantiques, les décadents et les surréalistes ? Plaisir à lire ce livre. L’essentiel est là. Recours au glossaire de fin de volume pour mieux comprendre.
Les bouquins rebutants deviennent amusants. Le Da Vinci Code par exemple.
« Rien pigé, ces crétins. C’est un CODE !!! Ma chance, la Française, totalement sexe – euh, je veux dire, super jolie- la chance qu’elle m’aide. » (p.13)
J’apprécie. Le livre de Dan Brown me déplaisait. Et si la twittérature rendait intéressantes les pires loupailles littéraires ? Et les chefs –d’œuvre ? Céline aimerait-il que Bardamu parle ainsi ?
Harry Potter me surprend.
« OMG’ je suis sorcier ! Et mes parents sont des sorciers décédés ! Je pars pour l’école des sorciers. SALUT SALAUDS ! » (p.29) Intérêt de lire ainsi Harry Potter.
Je ne reconnais pas Stendhal dans le Rouge et le Noir.<«Moi, je veux juste baiser un coup, et le coup d’après, je me retrouve par terre, en sang. VDM. » (p.33)
Suis dépaysé. Le style de Stendhal me manque. Enfant, j’éprouvais du plaisir à m’ennuyer en lisant Stendhal. Avec la twittérature, ça va droit au but. C’est pas mon genre. Regrets. Je vais me rééduquer.
Picasso reprenait l’œuvre des maîtres à sa façon. Emmet Rensin et Alexander Aciman font pareil. Des génies.
La twittérature Emmett Rensin et Alexander Aciman