Actualité du livre de François Brune, au moment où le Président de la République remet en route la machine à explorer le passé. But de Sarko : dévoiler les noirceurs de ses détracteurs. Une sorte d’inquisition. Le livre du Père François Brune est un vrai polar qui perce le mur de silence du Vatican sur cette machine jugée terrifiante par Pie XII et dont le Président Français dispose , pour le meilleur et peut être pour le pire.
Détournement manifeste du chronoviseur, mis au point par Werner Von Braun et Padre Ernetti, diplômé de physique quantique et moine bénédictin de Venise et que j’utilise pour mes recherches généalogiques.
La machine du Padre, prêtre en cours de béatification, capte des gammes d’onde et visualise des scènes du passé, comme les discours de Napoléon.
L’intérêt, c’est surtout le retour au livre de la Genèse et à l’acte créateur. Parole de Dieu. Apparition de la lumière.
Son et lumière… Deux manifestations de la même énergie.
Le son peut se convertir en lumière et inversement.
Frontières de la mort. On entend les sons. On voit les couleurs.
On entend les sons des couleurs.
On voit les couleurs des sons.
Passé, présent et avenir cohabitent… dans une zone hors du temps.
Zone du sacré de toutes les religions.
Moi, chrétien, je plonge dans le mystère de la célébration eucharistique.
Moi, chrétien, je participe pour de bon, n’importe où et n’importe quand à l’unique mort et à l’unique résurrection du Christ.
Je voudrais être chrétien d’Orient, pour avec cette église, chanter le retour glorieux du Christ à la fin des temps ; « L’église se souvient de l’avenir »
Comme le père Ernetti, je rêve de concerts de cithare, donnés dans la cour des pharaons.
Grâce au chronoviseur, j’ai pu entendre les psaumes dans le Temple de Jérusalem. Mais j’utilise surtout l’appareil de façon païenne. Avec bien entendu l’accord de mon directeur de conscience. Mes recherches portent essentiellement sur des ancêtres patiemment identifiés depuis trente ans dans les registres d’Etat Civil. Je n’existe vraiment que dans mon arbre généalogique. Sans cesse j’enrichis de mes songeries ces chers disparus.
Je prie chaque jour pour remercier le père Ernetti. Ses travaux sur la désagrégation des sons ont abouti à ce chronoviseur, si précieux dans ma quête identitaire.
Je capte des ondes en provenance de notre monde et de notre histoire. Grâce à cette machine à explorer le temps, je ne suis prisonnier, ni de l’espace, ni de l’instant présent.
Je règle l’appareil sur le lieu et l’époque de mon choix. Je sélectionne la personne que je veux mater. Mise au point de mon chronoviseur, ça dure une heure. Dès fois, il y a un peu de loupaille, mais le plus souvent ça gaze.
Plaisir de suivre ces personnes du passé, comme un ornithologue, ses bernaches de Sibérie baguées dans le golfe du Morbihan.
Chaque homme perçu détient une espèce d’onde, d’émanation à lui. Sorte de signature, D’emprunte digitale.
Je suis le voyeur pervers d’une cinquantaine de ces fantômes du temps passé. Je ne culpabilise pas. Chaque homme nait, pervers polymorphe. Freud l’a dit.
La voix de chacun est unique.
L’iris de l’œil aussi.
De temps à autre, je cherche, en tâtonnant un de mes ancêtres. Je règle mon chronoviseur sur l’onde diffusée par la cible. La machine à explorer le temps finit par suivre automatiquement mon parent.
Padre Ernetti, lui, remonte jusqu’à la vie du Christ. Je n’y suis jamais parvenu. Sans doute ne suis-je pas assez en état de grâce.
Padre capte la Passion, le Christ en Croix, son agonie au jardin des oliviers, la trahison de Judas, le procès, le Calvaire. Bouleversant, son Jésus défiguré, au moment où on le conduit devant Pilate.
Mais cette machine constitue une bombe dangereuse, longtemps dissimulée par le Vatican. Je détenais fort heureusement un exemplaire reconstitué par Rémi Chauvin.
Puisse le Président Sarkozy, qui en dispose aussi, ne pas en faire un instrument d’inquisition.
Le chronoviseur Machine à explorer le passé Père François Brune ed. Oxus
Dévoiler les noirceurs des gens ? …
Pas besoin de la machine du Padré.
Un bon chrétien qui règle son appareil pour « MATER » ! …
Il prend son pied quand ça « GAZE »…?
Le plaisir est dans le présent et dans la machine de « L’AVENIR »/
Les bernaches, sont des oies ! .. Et toutes oies qu’elles sont elles viennent toujours vers leur avenir.
Vous avez beaucoup de qualité Monsieur, » voyeur…pervers…
Freud à parler nouveaux nés .le passé est souvent sans voix, seulement des traces.
Vous avez de la vertu.
vous avez raison il ne nous reste que l’humour pour survivre dans cet « état »anxiogène…il nous reste aussi la métaphore ornithologique, les suivre, et être là pour les accueillir dans le Morbihan, ou dans la réserve de Moëze, à Oléron…là nous sommes en zone protégée où nous pouvons passionnément observer la démocratie participative de Dewey dans l’organisation de la vie des Bernaches.
@ Dewey et les bernaches au bout de mon champ… quel programme ! Alors, vous, c’est à Oléron que vous vivez le pari des bernaches ?