Économisez 22 € : n’achetez pas « Le Prédicateur ». Ni d’ailleurs le premier, « La Princesse des glaces »… Ni l’un ni l’autre ne valent la chopine ! Camilla Läckberg ne sait pas choisir entre « Le Journal de Bridget Jones » et Miss Marple, sans atteindre ni à l’un ni à l’autre. Cela reste une bleuette sans aucune crédibilité, bardé de poncifs éculés. En somme une arnaque qui n’aurait jamais trouvé sa place en librairie si le succès fracassant et justifié de Stieg Larsson et de son triptyque « Millénium » n’avait popularisé la couverture de la collection Actes Noir. Même collection et autre suédois(e), on aurait pu y croire. Eh bien restez loin et lisez Hennig Mankell.
Détails sur Le Prédicateur
Isbn : 2330018037
J’n’ai lu aucun livre que tu cites.
Euh… Millénium est le Best seller de la décennie, Miss Marple est une héroïne d’Agatha Christie, Bridget Jones est le succès d’un nouveau genre nommé « girly » (les ados filles parlent ados filles) et ça a donné deux films.
Quant à Mankell, c’est un excellent auteur suédois de romans policiers, disponible en poche au Seuil (Points).
Juste un mot de plus, et je vous laisse : jetez un œil, si vous le voulez, sur la note que j’ai faite du livre de Bayard : « Comment parler des livres qu’on a pas lus ? »
C’est vraiment un des pires polars, je pense, et comme je suis Suédoise moi-même je devrais peut-être en faire de la pub, mais non, là, j’ai sincèrement honte !
N’ayez pas honte, quelle horreur ! Et surtout pas du polar suédois qui donne régulièrement d’excellents titres traduits (puisque je ne lis pas le suédois). C’est moi qui fait grise mine devant l’incurie de l’éditeur qui exploite un filon.
J’ai malheureusement lu cette critique trop tard… J’ai acheté ce livre car j’avais adoré la trilogie Millénium de Larsson et je me suis dit: pourquoi ne pas continuer sur ma lancée avec un autre auteur suédois ?… Belle erreur, j’ai apparemment choisi le mauvais bouquin.
L’histoire est plate, les personnages sont sans saveur et les tournures de phrase, n’en parlons même pas. Je n’aime pas commencer un livre et ne pas le finir or celui-ci a été un vrai supplice à terminer.
Je suis contente de voir ENFIN une critique négative et objective à son sujet.
En fait, la critique négative n’existe plus dans la presse littéraire. Les professionnels y parlent de livres qu’ils ont aimés (ou qu’ils serait de bon ton qu’ils aimassent), font quelques renvoi d’ascenseurs (à l’auteur, au directeur de collection, à l’éditeur qui est aussi le leur…). Mais de vraies vérités sur quelques arnaques, cela ne se fait plus dans la ouate consensuelle. De temps en temps une mayonnaise bien montée fait polémiquer sur tel ou tel livre ou auteur (cf Houellebecq) et l’auteur en question fait un livre sur ses misères. La mayonnaise retombe et on a vendu du papier. Aussi ne reste-t-il que des espaces comme celui-ci, et c’est tant mieux.
Pour ma part, j’ai lu le premier. J’ai eu beaucoup de mal à démarrer, puis me suis laissé prendre au jeu… cinquante pages. Je me suis ensuite « forcé » (en sautant souvent des passages) pendant cent pages. Puis j’ai replongé, et sauté à nouveau des pages, jusqu’à la fin. Je trouve qu’il y a une certaine allure dans ce récit… par moment. Mais globalement, c’est vrai que j’ai du mal à comprendre tout le foin que l’on fait autour.
J’ai lu et apprécié ce roman, comme le précédent.
Par contre, Je viens de terminer « Le Chinois » et je me demande où est le génial Mankell dont tout le monde parle !