Plongée dans l’obscurantisme romanesque, je vous déconseille vivement ces lettres. Même si l’auteure avait été éclairée par la lumière de « l’autre monde », ses connaissances n’auraient pas suffi à mettre en valeur ce pitoyable assaut littéraire.
Le style est très primaire. Les enchaînements d’actions et de décors sont mal organisés, leur défilement est trop rapide. Un amateur (pour ne pas dire un collégien) aurait fait maintes fois mieux. Le lecteur est très très difficilement tenu en haleine. Pour être honnête avec vous tous, je me suis ennuyée et même, j’ai vécu cette lecture comme une véritable contrainte. On m’aurait arraché les ongles un à un, la souffrance aurait été fort comparable. C’est seulement pour honorer la personne qui m’a prêtée cette chose que j’ai retenu mes larmes.
Aussi, l’auteure vient de publier un autre ouvrage alors… Méfiez-vous, ce n’est pas de la grande littérature, ce n’est pas passionnant, ce n’est pas bien écrit, c’est une torture, on teste votre résistance.
Revenons à L’ombre des Autres… Le sujet aurait pu intriguer mais il faut avouer qu’il est mal exploité.
Aucune pitié pour une ancienne actrice qui se veut écrivain.
Ah oui, si vous vous posez des questions sur l’histoire (oui oui malgré tout il y en a une…), une étudiante revient en Angleterre chez son oncle et sa tante pendant les vacances. On suit les trames d’une organisation spirituelle à laquelle sa famille se perd. Expériences surnaturelles et mediumnité embaumeront votre perplexité. La fin est tout à fait prévisible.
L’ombre des autres de Nathalie RheimsÉtiquettes : mort, réincarnation, vie.