Du temps qu’on existait, Marien Defalvard

Critique de le 27 octobre 2011

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (23 votes, moyenne: 4,61 / 5)
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Roman

Marien Defalvard, continuateur de Huysmans ? Comme dans A Rebours ou dans A Veau l’eau , il se dégage une sensation d’ennui et de désintéressement de la vie en se promenant en forêt d’Orléans, du côté de Chanteau. Le narrateur, ce serait donc un peu Des Esseintes, sans Gustave Moreau mais avec Charles Dantzig dont il emprunte le vocabulaire ( FOUTRAQUE )

Comment vivre sans aucune passion ? Reprise de la question de Monsieur Levantin dans A veau l’eau
Comment s’arracher à l’ennui, comme De Esseintes dans A Rebours ?

En jouant au Monopoly ?

« C’était un amateur de cartes comme moi. Nous y passions de longs après-midi. Il aimait le jeu en général, surtout quand il y avait des mises, et c’était aussi mon cas. Je me souviens qu’un jour de pluie, en rangeant les jeux de cartes, les points, dans un coffre, un coffre foutraque où on trouvait des choses banales (poupées en bois, recettes de cuisine en classeurs) ou moins (un écureuil empaillé, des candélabres armoriés), j’avais trouvé des boîtes de jeux de société, dont un Monopoly. Non seulement je n’y avais pas joué depuis des lustres, mais j’avais presque oublié que cela existait, au point que, comme avec d’autres noms, le mot même me paraissait bizarre. Monopoly. J’aimais bien, du temps où j’étais en bas de cette colline dont à mon avis je ne redescendrai pas, professer ceci, qu’il y avait dans la vie deux types de personnes : celles qui ont beaucoup joué au Monopoly, celles qui n’y ont peu ou pas joué. »

Du temps qu’on existait, Marien Defalvard

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