Loading...Musset a écrit : « Spinoza, fatigué de tenter l’impossible, cherchant en vain son Dieu croit le trouver partout… »
Mais, Spinoza a trouvé son Dieu, qu’il conçoit comme « une substance unique et éternelle de laquelle émane nécéssairement et sans cesse tout ce qui constitue le monde dont il est ainsi la cause immanente ».
Pour Spinoza,Dieu est sans passion, ne poursuit aucune fin et ne demande aucun sacrifice. Dieu est libre, il n’est contraint par rien. Ce qui n’est pas, et de loin, le cas de l’homme.
Pour atteindre Dieu, l’homme n’a besoin que de sa raison, « cette lumière naturelle qui est en chacun de nous ». Et selon lui, les religions révélées ne donnent qu’une idée confuse de Dieu : elles parlent au coeur et non à la raison.
« Je crois au Dieu de Spinoza qui se révèle dans l’harmonie ordonnée de ce qui existe et non en un Dieu qui s’intéresse au sort des hommes ou à leurs actes », écrivait Albert Einstein.
Le Dieu de Spinoza, essai Michel Nahmani Editions Bénévent
