SHAKESPEARE, Macbeth

Critique de le 20 mars 2011

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (117 votes, moyenne: 4,77 / 5)
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Littérature Roman Textes remarquables Théatre

Shakespeare, Macbeth

Vision du mal. Représentations du « thème de la haine. » Dans Macbeth le mal est absolu, inhumain, surnaturel. Flou des effets. Manteau de nuit enveloppant l’intrigue, le faire, le style.

Macbeth et Banquo, généraux du roi d’Ecosse face à la prophétie de trois sorcières : Macbeth deviendra roi, Banquo engendrera des rois…. Ainsi est initiée une plongée dans le Mal extrême et absolu. Lady Macbeth assassine Duncan, le roi d’Ecosse. D’autres crimes viendront après.

Quand je vois le tableau de Füssli, j’ai  d’abord peur que sa Lady Macbeth ne me saute dessus. Dans un deuxième temps, je me sens rassuré, tellement le personnage est inhumain. Je suis gagné par l’envie d’imputer les crimes à des déments. Comme si tout crime inhumain ne pouvait être commis que par un non-humain. Après tout la prison de la Santé est à côté de l’hôpital Sainte Anne. Une enclave de fous et de criminels dans une ville propre. Rassurant.

La lecture de la pièce m’enlève ce confort, surtout quand les personnages du drame disent avec sincérité comme Ross :

« Nous… ne nous connaissons pas nous-mêmes » (IV, 2)

Je tâtonne dans d’étouffantes ténèbres. L’action se déroule dans la nuit. Lady Macbeth prie :

« Arrête donc, épaisse nuit,

Enveloppe-toi des fumées les plus sinistres de l’enfer.

Que mon couteau pointu ne voie pas la blessure

Qu’il fait, et que le ciel sous le couvert du noir

Ne vienne pas épier pour me crier ARRETE !  »  (I, 5)

MYSTERE DE L’ADHESION AU MAL

En sachant que nul d’entre nous ne peut échapper au cauchemar, situation primaire et foncière de l’homme

SHAKESPEARE, Macbeth

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