François d’Assise, né Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l’ordre des frères mineurs caractérisé par une volonté d’imitation totale du Christ par la prière, la joie, la pauvreté, l’évangélisation et l’amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. François d’Assise est considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux. Il tenta en effet de convertir le Sultan, lequel accepta de l’écouter, mais resta musulman. Cet immense saint suscita de son vivant une grande quantité de disciples. La règle qu’il avait édictée était si sévère qu’il fallut l’assouplir…
« François d’Assise » se présente comme une courte biographie du « Poverello », une de plus pensera-t-on. Sans doute, mais peut-être la plus simple sans être simpliste, la plus concise tout en restant d’une grande précision en ce qui concerne l’esprit si particulier de la mystique franciscaine. François ne se sentait pas « réformateur », ce qu’il voulait c’était pouvoir clamer à tout le monde sa joie d’être tout à Dieu, le bonheur extraordinaire de sombrer dans l’intimité de Dieu en appliquant à la lettre les prescriptions de l’Evangile, dans le détachement absolu, la pauvreté totale (il n’acceptait aucun don et ne voulait avoir aucun rapport à l’argent), l’abandon sans réserve, l’amour de Dieu et du prochain dans ses manifestations apparemment les plus folles, la foi la plus complète en la personne du Christ et Sa présence dans l’Eucharistie. De style aussi limpide que franciscain, cet ouvrage peut représenter la meilleure voie d’accès à une première découverte de la vie du grand saint.
4,5/5
François d’Assise (Louis de Beaumont)