À CÔTÉ

La quatrième de couverture

Arthur, Max et Félicien sont trois jeunes amis qui vont devenir adultes. Au coeur de la nouvelle France subvertie par les réseaux sociaux et la téléréalité, ils évoluent de la vie d’artiste à la vie « raisonnable », chacun à sa manière. Miroir acide des ravages d’Internet sur notre jeunesse, À côté est un roman nécessaire qui met en lumière la marginalité du monde de l’Art et les plaies du présent. Benjamin Rosenberg dessine avec sensibilité les contours d’un territoire déchiré par la solitude et les clivages idéologiques.

Mon avis

Découvert par hasard en flânant comme à mon habitude du côté de la librairie l’Harmattan rue des Ecoles dans le 5ème arrondissement de Paris, je dois dire que ce roman laisse perplexe. Déjà c’est bien un roman malgré son manque d’intrigue (on suit effectivement des jeunes qui « deviennent adultes » mais il ne se passe pas grand-chose). Ensuite, si vous n’aimez pas la musique électronique et les sorties en discothèque, vous risquez d’être parfois un peu perdu (l’auteur décrit avec détail les rythmes des musiques ainsi que les sensations qu’ils procurent). Aussi, on ne comprend pas toujours de quoi l’auteur parle entre télé-réalité, sites de rencontres et « Pokemon Go » (j’ai dû me renseigner sur Internet pour savoir ce que c’était).

Côtés positifs :

• l’auteur insiste sur la précarité du monde de l’art et propose une réflexion sur le fait de devoir vivre autrement avant d’être reconnu (cette facette m’a intéressée car c’est le cas de nombre d’artistes).
• le roman se lit bien et est original car il donne envie de tourner la page alors qu’il ne se passe pas grand-chose (je pense que la fluidité de l’écriture y est pour beaucoup).
• la critique sévère d’Internet et ses réseaux sociaux est intéressante et bien amenée (et méritée !)
• l’auteur (30 ans) a le courage de critique sa génération.

Finalement, la lecture est plutôt agréable car malgré quelques défauts, ce roman a le mérite d’être original et détonne par rapport au spectre littéraire habituel.

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Étiquettes : art, cannabis, drogue, exctasy, existentialisme, musique électronique, pauvreté, précarité, réseaux sociaux, télé réalité