Salué comme un chef-d’œuvre dans « Lire » par F. Busnel (Envoyé spécial –tous frais payés- aux USA pour interviewer l’auteur), je dirais plus simplement (n’ayant pas bénéficié d’une telle largesse) que c’est un livre « bizarre »…
L’auteur joue avec son double , procédé déjà utilisé par d’autres –lire « Opération Shylock » de P.Roth- et nous entraîne dans son monde artificiel : On roule Porsche, on s’habille Prada, Gucci, Armani, on « brunche » dans sa villa de 2000 m2 , toujours sous perfusion de Xanax et cocaïne, pété à bloc entre perversion et parano, ivresse, délire et folie.
Au mieux accusation d’un monde voué à l’échec, au pire autre hypothèse de vie possible. Littérature moderne, formatée, fabriquée pour satisfaire à une mode littéraire ? ou réelle évolution ?
Bon, comme antidote je vais relire « Mémoires d’Hadrien » de M. Yourcenar
(PS: Depuis cette chronique, ce livre a été classé comme meilleur livre de l’année par LIRE ! comme quoi !)
Lunar park de Bret Easton EllisÉtiquettes : Bret Easton Ellis, drogue, folie, Lunar park, mode, parano
Bon chui pas expert en bouquin mais ça me semble assez loin d’un livre formaté. Pour ma part, plutôt fan de fantastique, j’ai adoré ce livre tout le long, et le dernier chapitre est littéralement bouleversant. Tout le livre est un hommage à son père. Le Bret a des comptes à régler on dirait.
By the way, c’est LUNAR PARK.
C’est un livre un peu décevant par rapport à ses premiers romans je trouve . Ce qui est cependant intéressant dans Lunar Park c’est qu’Ellis donnes quelques clés pour lire son oeuvre (et notamment le génial American Psycho) et nous montre à quel point la figure du père y est permanente et centrale.