Quelque part dans les bas-fonds, l’homme aux semelles qui couinent deale pour le compte du Fourbe, parrain du quartier, toutes sortes de « broches » permettant à de nombreux paumés de fuir une réalité plutôt glauque… Deuil retrouve son petit ami qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Junkie en phase terminale, à trop abuser des substances, il ne lui reste plus que la peau et les os… Apu vit en colocation dans un appartement délabré. Ce soir, il doit jouer de la fracabasse au « Cocoloco », la boite à la mode au sein de son groupe « Les culs trempés ». Mais, s’il ne trouve pas « d’accelerator », il sera incapable de monter sur scène et d’assurer le show…
Cet ouvrage qui devrait pouvoir se classer dans le registre de l’anticipation se compose de dix épisodes qui n’ont d’autre lien entre eux que quelques personnages récurrents. L’ensemble ne forme pas du tout un roman au sens classique du terme, car il n’y a pas vraiment d’intrigue qui se tienne ni même de fil rouge entre les différentes parties si ce n’est une succession de scènes de drogue, picole et castagne sans rien pour les relier entre elles. Pris séparément, chaque épisode ne peut pas non plus relever de la nouvelle vu que la trame de construction « normale » avec exposition, dramaturgie et chute n’est jamais respectée. Pour faire simple, on dira que du début à la fin le lecteur attend en vain que l’action démarre et qu’il se passe vraiment quelque chose. Si on y ajoute un nombre incalculable de coquilles, fautes d’orthographe, de français et autres barbarismes, on se retrouve avec un style approximatif et de très basse qualité rempli de phrases bancales ou mal construites (Exemple : « Ce type se balade en slip géant où ça qu’il y aurait des poches ») et de vocables inventés et jamais explicités du genre « buldovite », « éclatobulle », « synthor », « métaklliques », « magnétifieur » ou « cortcam » pour n’en citer que quelques-uns. Des notes de bas de page ou un glossaire auraient facilité la compréhension du pauvre lecteur déjà bien déboussolé par cet ouvrage paradoxal et assez peu attrayant.
2/5
Détails sur Applaudis lorsque les morts s’animent (Zacan Kovacs)
Auteur : Zacan Kovacs
Editeur : Mixomatose Productions
Nombre de pages : 251
Format : 11X15