« Sir Melville chasse le fantôme de Jack l’éventreur »
Passionnée par l’affaire Jack l’Éventreur, j’ai commencé à lire gratuitement le prologue, et les deux premiers chapitres. Je connaissais déjà le fait que le petit fils (Christopher Monro) du fameux chef de la police de Scotland Yard (James Monro) avait très récemment indiqué à des journalistes que son père possédait un « Mémorandum ultra confidentiel » écrit par James Monro et que ce document donnait de façon incontestable l’identité de Jack l’Éventreur.
J’ai donc acheté ce livre sur Kindle, et dans le chapitre 3 on découvre les courriers échangés entre James Monro et Charles Warren (tiré des archives anglaises).
On découvre également une lettre du 5 juin 1888, écrite par Melville Macnaghten…
À ce moment de la lecture, je me rends compte de l’intérêt de ce livre qui comporte une recherche inédite sur cette affaire…
À chaque chapitre, je vérifie dans le forum anglais Casebook, les sources officielles, et je me rends compte qu’à part les dialogues entre James Monro et son ami Melville, rien n’a été inventé et tout sonne juste…
Le chapitre 9 qui concerne le double crime et l’écriture sur le mur de la rue Gouston est prodigieux. L’auteur a trouvé pour la première fois une issue dans Mitre Square que personne n’avait encore jamais imaginée. Et l’explication sur le morceau de craie et l’écriture sur le mur coule de source…
Le chapitre suivant est très amusant, car on apprend énormément de choses sur le chasseur de fantôme « Sir Melville »… je ne dis rien (sauf que les récits des deux compères au Bengale sont issus du livre mémoire de Sir Melville.
Le chapitre 11, c’est la réception du colis contenant la fameuse lettre « From Hell » avec son demi-rein sanglant (tout est conforme à ce que l’on a pu lire sur les rapports de justice d’époque).
Le chapitre 13 concerne en détail l’horrible assassina de Mary Jane Kelly, mais l’auteur donne des explications sur ce crime très différent des autres, et encore une fois les témoignages du copain de Kelly et de la voisine donnent précisément les moments forts de ce massacre, et on découvre enfin le véritable mobile des 5 crimes.
Le chapitre 16 est incroyable, je ne sais pas si c’est vrai, mais cela renforce l’idée que le suicide de John Druitt n’était probablement pas un suicide… (Noyade avec 4 pierres dans chaque poche).
Chapitre 18, je n’ose pas y croire, et je pense que l’auteur n’a aucune preuve… mais cela tient la route…
Chapitre 19 Jack l’Éventreur arrive au bout de son chemin…. Le chapitre 20 explique tout… et la suite logique le chapitre 22, la démission de James Monro qui retourne en Inde, et écrit son Mémorandum hautement privé, dont une copie figure dans ce livre.
L’auteur enfonce le clou dans le chapitre 23 avec l’aide d’une experte en écriture (Madame Suzanne Schmitt qui a travaillé sur de nombreuses affaires criminelles, dont l’affaire Grégory), qui prouve que l’assassin était bien ambidextre, et comment il a écrit de la main gauche, pour ne pas être découvert, la lettre « From Hell », mais un grain de sable se glisse dans le rouage bien huilé de l’assassin, car en 1987 une famille renvoie des documents inédits à Scotland Yard, que des enquêteurs anglais ont retrouvés et que l’auteur du livre en a eu copie.
Pour connaître la vérité, ce livre est passionnant…
Le lien pour le livre « Sir Melville chasse le fantôme de Jack l’éventreur »
https://www.amazon.fr/kindle/dp/B07959KVWG/ref=rdr_kindle_ext_eos_detail
Détails sur Sir Melville chasse le fantôme de jack l’éventreur
Auteur : patrick van g
Editeur : amazon
Nombre de pages : 187
Format : Kindle
L’ouvrage broché vient de sortir su amazon avec l’ ISBN: 9781976989711
https://www.amazon.fr/Melville-chasse-fant%C3%B4me-Jack-l%C3%A9ventreur/dp/197698971X?SubscriptionId=1NNRF7QZ418V218YP1R2&tag=bookfinderc06-21&linkCode=xm2&camp=2025&creative=165953&creativeASIN=197698971X&tag=bookfinderc06-21
Je suis très loin d’être un spécialiste de cette matière.. mais ce matin à l’occasion d’un aller retour professionnel en TGV je me suis lancé dans la lecture de ce livre en me demandant bien ce que je pourrai y trouver.
J’avoue qu’en connaissant que de très loin cette histoire, j’ai trouvé, certes un livre romancé pour partie et même un peu dur à imaginer de part la violence de certaines descriptions, mais qui est superbement construit et manifestement très documenté.
Arrivé en fin de journée après le TGV de retour, je dois reconnaître que j’ai adoré et même la partie finale explicative à partir des supports documentaires et études disponibles était très intéressantes à suivre et tenter comprendre !!!
Conclusion, c’est peut-être la vraie histoire ou….. pas, reste que ce livre est prenant même si on n’est pas particulièrement attiré de prime abord.
C’est la véritable histoire, car les preuves données par Suzanne Schmitt dans son travail de reconnaissance d’écriture ont permis de confirmer que l’assassin était bien ambidextre.
La comparaison entre la lettre anonyme « From Hell », et les deux pages manuscrites donne une dimension de vérité absolue…
Un gros bravo à e travail remarquable…
Enfin, la version anglaise va sortir sponsorisée par un groupe hollandais, avec une première impression sur Amazon. « Sir Melville hunts the ghost of Jack the ripper ».
La première personne au monde qui a su qui était Jack l’Éventreur, c’était James Monro le chef de Scotland Yard à la fin de l’année 1888, remplaçant Charles Warren.
Le livre décrit la chasse de Jack l’Éventreur par James Monro et son ami Sir Melville dans les rues de Londres, mais également les moments de repos pendant la pièce de théâtre : « L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde » qui se joue le 4 août 1888 au Lyceum théâtre de Londres.
Tous les détails sont issus des témoignages d’époques, et James Monro refusera de livrer la vérité au peuple anglais, malgré son Mémorandum hautement privé qu’il gardera au secret jusqu’à sa mort.
Seul Sir Melville a essayé de donner sa vérité dans le livre « Days of my years » et en particulier dans le chapitre 4 : « Laying the ghost of Jack the Ripper » en 1914.
Mais les Anglais bien informés et en particulier Scotland Yard ont toujours refusé de livrer la vérité, malgré les pièces compromettantes retournées par la famille d’un dirigeant de Scotland Yard évoquée au Dockland’s Museum de Londres en 2008.