Annaoeth est un elfe troubadour qui se rend dans une ville ravagée par la guerre. Comme la faim le tenaille, il demande aux occupants d’une maison de lui donner quelque chose à manger. Mais il est tombé sur une bande de routiers, d’égorgeurs sans foi ni loi qui aimeraient bien récupérer la valeur de ses habits et de ses bijoux. L’elfe leur propose de leur raconter une jolie histoire en échange d’un peu de nourriture. Accepteront-ils ce marché de dupes ? Ne profiteront-ils pas de la situation pour le trucider une fois le conte narré ?
« L’elfe et les égorgeurs » est un conte de fantaisie joliment raconté qui pourrait presque plaire à un public enfantin. C’est court, amusant, truculent. Les personnages sont hauts en couleurs tout particulièrement les bandits, gens de sac et de corde, ne voyant que leur intérêt immédiat sans jamais faire preuve de la moindre compassion. C’est un peu le pari de l’intelligence face à la brutalité. Il y a un léger côté conte philosophique dans cette petite histoire divertissante sans plus.
3/5
L’elfe et les égorgeurs (Jean-Philippe Jaworski)