À Bruges, Werther se présente dans une boutique d’antiquités et de curiosités à l’enseigne de « L’Arcamonde ». Il demande à l’antiquaire Bogaert d’expertiser une boussole assez étrange. Celle-ci n’indique pas le nord mais semble être magnétisée par celui qui la tient dans sa main. Mais quand Bogaert propose à Werther de la démonter afin de rendre son verdict, ce dernier refuse et reprend l’objet dont il n’est d’ailleurs pas le propriétaire.
« Le dé d’Atanas » est le premier tome d’une série de douze intitulée « L’Arcamonde ». Tout tourne autour de cette boutique d’étrangetés, moderne cabinet de curiosités, et d’objets insolites voire fantastiques comme l’orgue de Quinte, le cœur-de-gloire, la pendule endormie, la lampe de Providence, le cylindre uranien, l’anneau de pénitence, la pyramide de Kayser, l’ostensoir des ombres, le cinéraire irlandais ou le damier mécanique. On nage autant dans le poétique que dans le fantastique. Le style est agréable, fluide et efficace. Dommage que cette série soit déclinée en autant de tronçons. Tout le monde n’apprécie pas forcément le marketing saucissonnant de l’éditeur « Le Castor astral » qui nous avait habitué à mieux.
3/5
Le dé d’Atanas (Hervé Picart)